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vendredi 18 avril 2014

Partie 3 - Chapitre 12 - Alcinoa

Partie 3 - Chapitre 12 - Alcinoa.
Pourquoi faut-il que nous entrions toujours dans des endroits nauséabonds ? A moins que j'y sois plus sensible faute de n'avoir que ce sens ? Oui, j'ai aussi recouvré le goût, mais je ne vais pas me mettre à lécher les murs. D'autant que Basile les décrit comme poisseux et luminescent. Éli n'a pas dit un mot depuis qu'il se soit présenté comme sa conscience. Je pense qu'il fait le point. Il relie les événements entre eux afin d'y voir clair. Quant à moi, et bien, j'avoue que l'idée qu'on veuille influencer les souvenirs d'Éli me réchauffe le cœur. Non pas que je veuille qu'il souffre. Non, mais comprenez moi. Ça veut dire que notre histoire est réelle. Nous nous aimons et si nous arrivons, non. Quand nous arriverons au terme de cette quête, nous pourrons gouter à la paix. En attendant, l'idée même de devoir affronter Arachnée, Polyphème et Jarkore n'est guère plaisante.
Comment je sais les noms de nos futurs adversaires ? Basile bien sûr. Il s'est vanté lui même de les connaitre. Pas directement mais en prétextant savoir notre itinéraire, j'en ai conclue qu'il devait avoir l'information. J'avais vu juste. Si le seul nom d'Arachnée a été évocateur pour moi, Éli s'est plongé dans le mutisme après l'énumération. Comme il ne répondait pas à mes questions, j'ai fini par me tourner vers Basile. Il m'a expliqué qui était Polyphème, un cyclope particulièrement grand et fort. Son seul cri peut briser la roche. Son point faible, une vue déficiente. Arachnée est la reine des arachnéens. Ce sont les ennemis séculaires des fées. Depuis mon enfance, elle est le "croquemitaine". Celle qui oblige les jeunes fées à obéir. En tant que reine, elle est la seule à engendrer. Tous les mâles la courtisent. Seuls les plus forts peuvent gagner sa couche. C'est bien souvent la dernière chose qu'ils vivent. Car la "belle" est anthropophage. Rare sont ceux qui s'en échappent. Ceux qui y sont parvenus, n'ont pas pu faire autrement que d'y retourner à l'appel suivant.
Quand au dernier, Jarkore, Basile ne le connait pas. Ça m'a surprise. Mais ce n'est pas illogique. Si ce sont les anciens de mon peuple qui manipulent les rêves d'Éli, l'apparition de sa conscience doit les contrarier. Donc, ils ont peut être modifié leur plan initial. J'ai demandé à Basile qui était censé garder mon dernier sens à l'origine. Au début, il n'a pas voulu me le dire, prétextant l'inutilité de cette demande. A force d'insister, il a fini par me lâcher le morceau. "Ladon" a-t-il soufflé.
- Qui ça ?
- Tu vois que c'était inutile de le savoir.
- Qu'est-ce-que c'était ce Ladon ?
Éli a dû être excédé de mon ignorance, ou du timbre narquois de Basile, il a claqué :
- C'est son grand frère. Encore un reptile. Ladon est le dragon qui gardait la toison d'or. Quoi de plus avisé que de finir l'histoire avec le gardien de la panacée ?
Basile prit un air renfrogné pour conclure :
- Ça ne présage rien de bon.
Éli avance protégé par son bouclier. Je le sais car la position de ses brassards ne trompe pas. Il se montre prudent car l'antre d'Arachnée est truffé de pièges et autres détecteurs de présence. Basile a descendu son égide sur son bras, calquant les mouvements de son modèle. Ce n'est pas sans irriter mon amour :
- Arrête de me singer.
- Je ne vois pas en quoi ça te gêne.
Je manque sûrement les regards assassins qu'Éli doit lui lancer. Agacé, il reprend la marche. Le boyau s'élargit sur une salle trouée de deux possibilités. Comment je le sais ? Je vois Basile. Les mouvements de sa tête me renseignent. De plus, mon odorat me donne de bonnes indications. La voie de droite sent davantage l'humidité. Tandis que celle de gauche est plus aérée, donc plus sèche. Or il est bien connu que les arachnéens apprécient davantage les endroits secs. Éli confirme mon hypothèse tout en soulevant le problème. Le sol est couvert de fins fils de soie. Le moindre contact avec l'un d'eux et notre hôte sera informé de notre présence. Techniquement, nous aurions l'avantage de l'étroitesse du conduit. Si la reine est aussi imposante que je l'imagine, elle ne pourra pas nous atteindre. Basile soulève la question qui nous vient à l'esprit en même temps :
- Si Arachnée ne peut pas tapisser ce boyau étroit de soie, alors qui l'a fait ?
- Le seul moyen de le savoir annule l'effet de surprise, donc on oublie. Passons par le boyau humide, il doit bien arriver quelque part.
Joignant le geste à la parole, Éli avance d'un pas. Au même instant, je lui agrippe le bras. L'air a oscillé dans l'autre boyau. Quelque chose arrive. Éli se met entre nous. Basile choisit de se cacher dans le boyau humide, courageux qu'il est. Comme il sait que je le vois, il me fait signe qu'il veut jouer l'effet de surprise. Éli me pousse doucement en arrière. Il doit avoir saisi la tactique de Basile. En laissant de la place, ce qui va sortir sera obligé d'avancer dans la salle. Du coup, ça tournera lui le dos. Le plan aurait été ingénieux pour une créature seule. Ce qui sort est tout autre. Deux puis trois araignées géantes font irruption dans la salle. La première lève les deux pattes avant en signe de défiance. Qu'est ce que j'appelle géante ? 

Disons qu'elles font un peu plus d'un mètre de diamètre. Leurs chélicères font la taille d'un poignard. Elles sont de deux sortes. Les deux premières sont des soldats. La dernière est une tisseuse, capable de projeter des morceaux de toile particulièrement collante. 

Le but étant d'immobiliser sa future victime. Éli recule encore, m'obligeant à marcher à reculons. Je n'ai pas le pas très sûr en marche avant, vous imaginez ce que ça peut donner dans l'autre sens. Je finis par trébucher ce qui détourne l'attention d'Éli. Le premier soldat en profite pour charger. Il laisse tomber ses deux pattes avant sur le bouclier d'Éli. Les deux griffes en forme de crochet qui se trouvent au bout, se plantent dans le métal. Comme elle lève à nouveau ses pattes, Éli se trouve décollé de terre. Il pend par les lanières de cuir qui maintiennent son bouclier à son bras. Le deuxième soldat se précipite vers moi maintenant que le champ est libre. Basile fait alors quelque chose d'extrêmement courageux, ou de complètement stupide. Il jette son arme sur celui qui me charge. Seulement, il n'est pas aussi doué que son mentor. La lame se fige dans le mur juste devant moi. Les mains tremblantes, je ramasse l'épée et la brandit devant les huit yeux de mon adversaire. Ça la freine immédiatement. Elle se met à osciller sur ses pattes, comme pour jauger la situation. La tisseuse se tourne vers le nouveau belligérant. Basile n'a plus que son bouclier et une dague. Le premier soldat projette Éli dans la direction de Basile. Mais il anticipe le mouvement en tranchant les lanières de cuir. Seul le pavois va valdinguer sur celui de Basile. Éli fait un mouvement ambitieux qui atteint son but. Il s'empare de son second gladius et tranche une des pattes avant du premier soldat. Entrainé dans sa rotation, il en sectionne une seconde avec l'autre lame. Surpris et furieux de douleur, l'arachnide pousse un bruissement aigu. L'effet est immédiat sur les autres, elles se tournent vers Éli. Profitant de l'ouverture, Basile exécute un fendant pour planter sa dague dans l'abdomen rebondi de la tisseuse. C'est à son tour de pousser ce cri étrange qui les pousse à faire face à la menace. Éli enchaine avec un nouveau moulinet qui ajoute deux autres pattes au sol. Les araignées changent une fois de plus de cible. Seulement, c'était trop beau pour durer. Le soldat intact se précipite sur Basile qui parent ses pattes avant de son bouclier. L'amputé charge Éli en faisant claquer ses chélicères suintantes. C'est là que je réalise qu'elles sont nettement moins stupides que la moyenne. Les deux menaces étant bloquées par les soldats, la tisseuse peut tranquillement me projeter de la soie. En quelques secondes, je me retrouve saucissonnée. A l'aide de ses pédipalpes, elle me prend en charge et s'engouffre à toute vitesse dans le boyau couvert de soie. Je dois me trouver vraiment près de ses crochets venimeux car je sens l'odeur âcre du poison. À moins que... Je sois en train d'être dévoré vivante. Non, je ne reconnais pas l'odeur du sang.
- Éli, j'ai peur.
- Tiens bon, j'arrive. Le temps d'en finir avec le second soldat, l'autre ne présente plus de danger.
- Elle est là, elle me parle. Elle va tous nous dévorer.
- ALCINOA ! Ne perd pas ton courage, j'arrive !
- Il y en a des centaines.
Je ne sais pas dans quel endroit la tisseuse m'a posé, mais ça doit être immense. Arachnée trône au milieu d'une vaste toile. 

Tout autour, des araignées de différentes formes et tailles sont réunies. Je me rends compte que même privée de trois de mes principaux sens, je perçois chacune d'elle. Elles forment une sorte d'arène. C'est un piège dans lequel Éli et Basile vont se précipiter. Arachnée me noie dans un flot de paroles insipides qui pourtant me glacent le sang. Sa voix pénètre en moi désarmant toutes mes défenses psychologiques. Elle distille des images de mort. Des corps secoués dans d'intolérables soubresauts. Les victimes se vidant de leur vie à chaque ponction arachnéenne.
Soudain, dans ce brouillard pictural d'horreur, je vois Basile déboucher du boyau. S'il est là, Éli doit y être également. Je ne voie pas ses brassards. Elle me le fait voir gisant au sol tel une écorce vide. Les pièces de son armure jonchent le sol poussiéreux. Il est mort... Non, ce n'est pas possible...
- C'est ici que votre quête s'arrête mon enfant. Ton énergie va donner naissance à plusieurs de mes petits. Ils auront ainsi ton don.
Oui, mon don. Pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt ? Car après tout, ne suis-je pas celle qui a appris à Éli à manipuler les éléments ? Les larmes coulent sur mes joues alors que mon esprit commence à former le dessein funeste auquel je songe. Les visions qu'Arachnée m'envoie perturbent ma concentration. Pourtant, quand la première étincelle jaillit aux extrémités de mes doigts, elle comprend. Il est trop tard. Elle m'a privé de mon amour, alors à quoi bon continuer à vivre ?
Les flammes se mettent à se répandre, léchant mon corps. Une personne ayant tout ses sens pourrait choisir que le feu soit à bonne distance. Seulement, je ne sens rien hormis l'odeur de ma chair qui se consume. La fumée pestilentielle me brûle le goût. Je suis une torche vivante. Je devrais hurler rien qu'à l'idée d'être rongée par les flammes. Rien de sort de la bouche car je n'ai plus la force de lutter. Voyant Basile s'éloigner, je comprends que je tombe. Sans doute la toile était tendue au dessus d'un grand vide. Le feu aura fait un trou sous moi.
Dans la toile, c'est l'anarchie. Le feu, seul élément que les araignées redoutent. Il enflamme chaque fil de soie tel une mèche. Elles cherchent une sortie, mais la seule est celle ou se tient Basile. Il donne de grand moulinet pour empêcher quiconque de passer. Me voir m'immoler lui a donné une énergie proche de la frénésie. Pour le reste, c'est Éli qui me l'a raconté car j'ai perdu connaissance. Il m'a attrapé au vol avant que je ne m'écrase au fond de la grotte. Il s'est servi de l'eau pour éteindre mes flammes et a utilisé mon bâton pour me guérir. Seulement Arachnée n'a pas été dupe. Utilisant sa soie, elle est descendue dans le gouffre pour s'en prendre à Éli. Elle était furieuse. L'incendie avait décimé de nombreuses araignées, sans compter les poches à œufs. Le fruit de ces derniers ébats avait fini en fumée. Deux armes contre six. Arachnée utilisait un cimeterre dans chaque main, deux aiguilles effilées fixées sur la dernière section de ses pattes avant et ses chélicères acérées aussi longue que mon avant-bras.
Quand j'ai repris mes esprits, Basile avait soigné Éli juste assez pour stopper les hémorragies. La reine arachnéenne avait profondément mutilé mon amour. Entre les estafilades qui lui avaient presque couté un bras et le poison qu'elle lui avait projeté sur les plaies béantes, Éli avait pris cher.
- Comment as-tu fait pour la vaincre ?
- Il a utilisé une vieille ruse, répond Basile qui a l'air de ne pas en revenir.
Prisonnier des pédipalpes d'Arachnée, elle a voulu embrasser sa proie en signe de supériorité. La légende raconte que le baiser d'Arachnée est une drogue. Elle serait si puissante que la "victime" ne sentirait même pas qu'elle se fait dévorée. Il a du lutter pour se concentrer sur son objectif. Elle lui envoyé des images mentales de moi. Mais pas du même genre de celles qu'elle m'avait fait voir, non. Là, le piège, c'est que j'étais très entreprenante dans ma démonstration affective. Rien que d'y penser, j'en rougie. Il fit donc mine de se prendre au jeu. Enlaçant la reine, il a suivi mon exemple en se transformant en torche humaine. La différence tenait à ce que le feu ne le brûlait pas. Seule la reine, prisonnière de l'étreinte d'Éli se consuma jusqu'à ce que mort s'en suive. Une mort particulièrement douloureuse pour elle mais aussi pour Éli. Arachnée avait perforé son abdomen et déversé un flot de poison.
Quand ils se lâchèrent, elle se recroquevilla sur elle-même dans un grésillement macabre. Lui se mit à être secoué par des soubresauts convulsifs. Il vomit du sang noir tout en s'effondrant. C'est à ce moment que Basile parvint au fond de la grotte. Éli avait les yeux révulsés synonyme de son proche trépas. Bien loin de maîtriser les éléments comme son mentor, il tenta de parer au plus pressé. Il stoppa le processus de liquéfaction des organes internes. Il arrêta les hémorragies et parvint à faire sortir le poison du corps. Néanmoins, il avait donné beaucoup de lui dans les combats contre les araignées. Éli lui souffla de finir ma guérison puis sombra dans l'inconscience. Quand j'ai ouvert les yeux, Basile tomba à genou serrant le bâton à deux mains. Après quelques minutes pour émerger, rassembler mes esprits encore confus, pollués par les images saisissantes qu'Arachnée avait semé au plus profond de moi, je me suis levée. J'ai mis un moment à me rendre compte que j'avais récupéré le sens du toucher. Sur le coup, je n'ai pas cherché à savoir, j'avais trop à faire. A peine remise, il me fallait déjà puiser dans mon énergie pour soigner les blessés. C'est alors que je me suis souvenue des potions. Éli en garde toujours sur lui. Si je parvins facilement à convaincre Basile d'en boire une, pour Éli, ce fût une autre affaire. Pour un peu, je le noyais avec ce qui était censé le soigner. J'en ouvris une autre pour la verser directement sur les plaies les plus dangereuses. Les os du bras gauche d'Éli se ressoudèrent dans un bruit horrible. Sans reprendre conscience, il lâcha des râles de douleur à plusieurs reprises. Me tournant vers Basile qui allait mieux quoique encore pâle, je lui demandais :
- Sais-tu comment sortir d'ici ?
Il me fit signe que non tout en m'indiquant deux orifices dans le fond du gouffre. Si son mouvement de tête me donnait la direction, l'absence de le vue ne me renseignait pas.
- Va vérifier si celui de droite est praticable, je sens les embruns d'ici.
A peine a-t-il disparu dans le boyau que Stauros m'apparaît.
- Vous ! Vous êtes gonflé de revenir. Vous vous rendez compte de ce que nous subissons ?
- Je n'ai pas beaucoup de temps, excusez-moi. Je vous avais prévenu que le chemin serait semé d'embûches.
- D'embûches ? Éli est moi avons frôlé la mort ! S'il n'y avait pas eu Basile pour nous aider, l'histoire se terminait là.
- Qui est Basile ?
C'est à cette question que je remarque l'étrange apparition. Stauros n'était pas net. Son corps semblait évanescent, diffus. D'habitude il ne donne pas cette impression, comme fantomatique.
- Basile est l'homme qui était porteur du Basilic. Vous devez le savoir !
Stauros fronça les sourcils. Il ne comprenait pas ce que je lui disais. Ce qui m'a amené à continuer avec les questions :
- Vous semblez contrarié. Vous ne le connaissez pas ? Pourtant vous agissez pour les comptes des anciens de mon village non ?
- Bien au contraire. Je ne peux vous en dire davantage. C'est à vous de faire la part des choses. Je suis venu pour respecter notre marché : votre prochain sens, l'ouïe, se trouve sous le mont Parnasse.
Joignant le geste à la parole, Stauros s'est penché pour toucher Éli. Comme je tenais la main d'Éli, j'ai reçu la même déferlante que lui. Un flot d'image multicolore dont je ne comprenais rien.
Quand je suis revenue à moi, Basile me se ouais pour le réveiller et Stauros avait disparu. Basile souriait en me complimentant :
- C'est vraiment efficace ton soin ! Regarde Éli, il n'a même pas une cicatrice.
Stauros avait non seulement rendu une part des souvenirs d'Éli, mais il avait également soigné son corps. Comment avait-il fait ? Mystère. Je me suis bien gardée de lui faire part de la réaction d'étonnement de Stauros. Il me faut en parler avec Éli, mais plus tard.
- Il faut sortir d'ici. Je ne tiens pas à tomber sur quelques survivantes.

Basile acquiesce. Il suggère de faire une civière pour pouvoir sortir Éli. Le boyau monte doucement jusqu'à la surface. Après une ascension harassante, nous avons décidé de bivouaquer non loin de la caverne. Basile prit le premier tour de garde en espérant qu'Éli revienne à lui avec suffisamment de vigueur pour assumer le second. Comme à mon habitude, je me love contre Éli. Mais cette fois, je ressens sa chaleur, sa respiration et même les battements de son cœur. En temps normal, je serais comblée. Seulement, je m'endors avec la peur au ventre.

2 commentaires:

  1. Bien,bien! ça le fait vraiment! Arachnée est une adversaire coriace!
    Cependant, si je peut me permettre, si certes elle est anthropophage (mangeuse d'êtres humains: anthropos= homme) pour défifnir sa propension à manger ses partenaires, on dira plutôt "cannibale"...Et si je peux encore me permettre (bin oui, je me permets bien des choses^^), il y a une phrase pas très compréhensible au début, je cite: " Nous nous aimons et si nous arrivons, non."...Moi pas comprendre^^

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  2. Voilà, à peine rentré depuis une heure, je consulte mes mails et surprise un com ^^
    J'ai volontairement choisis "anthropophage" parce qu'Arachnée est mi-humaine et mi-araignée et, elle ne se reproduit qu'avec les mêmes, euh, mutant ? ^^
    Ensuite, la phrase bizarre... c'est vrai que le rendu est suspect... Mais il faut lire cette phrase avec un "non" refus qui induit la phrase suivante. En fait elle refuse l'hypothèse d'arriver, pour elle, c'est une certitude. En fait, je voulais rendre une phrase comme : Si nous arrivons, non pas si, quand nous arriverons...
    C'est pas clair, désolé, ça l'était pour moi, comme quoi ^^

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